Entretien avec Bernard Braun, fondateur d’Une Rose Un Espoir, avec un message spécialement pour les CHARDONS 54


Le mot du fondateur

Bernard Braun, c’est un peu notre papa à tous, celui par qui tout à commencer. Et c’est un honneur pour moi de pouvoir recueillir ces quelques mots.

Alors Bernard cette année, l’association va fêter ces 20 ans, quel sentiment t’animes le plus ?

Ah, le sentiment d’avoir été au bout de mes idées. Il y a 20 ans, juste avant notre première édition éclate le scandale de l’ARC (Détournement de dons). On m’a même proposé d’abandonner, mais pour moi il n’en était pas question. L’histoire m’a donnée raison de persévérer.

De plus cela m’a permis de faire plein de belles rencontres.

Comment arrives-tu à expliquer cette longévité ?

Le concept en lui-même. Quand toutes les motos arrivent dans les communes, décorées, le spectacle fait plaisir aux habitants.

Également nous allons vers les gens et nous proposons quelque chose, nous offrons une rose en échange d’un don. L’échange est humain et nous réceptionnons en échanges des sourires. Nous pouvons également être amené à expliquer ou va l’argent et c’est normal.

Selon toi, c’est quoi la philosophie d’Une Rose Un Espoir ?

C’est une réelle aventure humaine et surtout pas commerciale. Le chèque est secondaire, c’est un aboutissement de tout cet engagement.

Il s’agit également un véritable lien social. Nous sommes dans certaines communes, attendus par des personnes pour qui cela ne pourrait en aucun cas s’arrêter.

Notre engagement est unique en France voir au monde. Nous aurons un jour un grand sentiment de fierté d’avoir fait parti de cette aventure.

Et avec quel état d’esprit doit venir tout participant ?

Participer à Une Rose Un Espoir doit rester un plaisir, et un engagement déterminé. Personne n’est obligé de venir, mais dès lors, les volontaires doivent respecter ce bel engagement.

Le matin à l’arrivé, il est également important de venir avec de la bonne humeur et de la compréhension pour le travail effectuer par les bénévoles

Quelle différence peux-tu observer depuis les débuts ?

C’est difficile de ce rendre compte car c’est une évolution continuelle. Tout n’a pas toujours été parfait, mais nous avons toujours appris de nos erreurs pour nous améliorer. Nous donnons ces conseils aussi aux nouveaux groupes, qui peuvent parfois reproduire ces petites erreurs.

Encore cette année, nous allons améliorer la condition de nos motards lors des campagnes avec quelques aménagements pour les porteurs de tirelires.

Et selon toi, notre avenir tu le vois comment ?

Je le vois radieux à la seule condition que nous restions humbles. Nous sommes petits face à la maladie. Aussi il ne faut surtout pas que le concept serve aux ambitions personnelles. L’humilité doit être notre ligne de conduite

On se retrouve donc le 17 juin, à Coin-sur-seille pour la remise du chèque global. J’ai entendu dire que ça va être une grosse fête…

Oui, aujourd’hui encore, on réfléchie au contenu de cette journée. J’espère encore que cette journée permette des échanges entre secteurs, entre motards.

Ah si une chose : j’espère que le ciel soit avec nous et qu’il y ai un grand soleil.

EN quoi tu roules :

En Honda 1100 Pan European. C’est déjà ma 4ème. Depuis que j’en possède, j’ai fais plus de 300 000 km avec elles toutes. Un vrai plaisir. J’en ai même une qui de me sert pour les pièces détachées.

Merci Bernard pour ces bons mots, et promis on va faire en sorte que cette année soit digne.